Témoignage de Rolande Bellein

 



Les méfaits du Hatha-Yoga (4)



Jésus-Christ ne suffit-il pas ? Ne dit-il pas que nous avons tout en Lui ?

1 - La repentance

Touchée, convaincue d'avoir offensé Dieu, je lui demande pardon. Je demande également pardon à mes élèves pour les avoir entraînées sur un chemin ésotérique. Mais la repentance ne suffit pas.

2 - La délivrance

Il me faut être délivrée. Je demande les prières de délivrances. Les esprits à l'œuvre dans ma vie sont chassés. Plus d'idées de mort, plus de liens oppressants, plus d'angoisses, plus de crises de tremblements. Tout le terrain que j'avais laissé à l'ennemi est repris. Le Seigneur veut le meilleur pour nous.

Il remplace toute cette souffrance par la guérison, la joie, la paix. Une seule voie, la sienne, "Il est notre sauveur... Le salut ne se trouve en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous sommes sauvés" (Actes 4:12).

3 - Le renoncement a un prix

En 1990, je renonce au Hatha-Yoga et à tout ce qui s'y rattache. Et lorsque le Seigneur commence quelque chose, il va jusqu'au bout, bien évidemment si nous sommes d'accord. Il nous laisse toujours la liberté de choisir. Par exemple, un lundi soir au groupe de prière à Noirétable, la Parole lue était la parabole de l'ivraie et du bon grain.

Rien de particulier ne se passa pendant ce temps de prière. Je montais dans ma voiture pour rentrer à la maison, et là, je dis au Seigneur : "Qu'est-ce qui ne te convient pas dans ma vie ?" J'entends la réponse à haute voix : 3 fois le nom du docteur de médecine ayurvédique que je consultais. Je discutais avec le Seigneur en lui expliquant mes problèmes. Et il me répondit trois fois : "Je suis médecin, je suis médecin, je suis médecin !" Il faut dire que le vendredi précédent, je demandais un rendez-vous avec ce médecin. Il devait me recontacter pour me donner une date. Le lundi, c'est le groupe de prière. Et le mardi, il me rappelle et me donne un rendez-vous pour le jour suivant. J'ai obéi au Seigneur en lui disant que j'avais un contretemps et je n'ai plus jamais revu ce médecin.

Mais quand on a fait de lourds sacrifices de temps et d'argent, c'est un réel combat de renoncer à ce pourquoi on s'est investi. Il me fallut dissoudre mon association et dire aux élèves la raison pour laquelle j'arrêtais les cours. Le yoga que je pratiquais était reconnu médicalement. J'avais notamment en cours, une élève handicapée. Ce n'était donc pas évident de renoncer.

Convaincue pour ne pas dire, vaincue, je fis le choix d'obéir au Seigneur et je brûlais tous mes livres de philosophie orientale, tous mes livres de yoga, tous mes cours d'anatomie appliquée aux postures comme il est dit dans Actes 19.19 "Un assez grand nombre de ceux qui avaient pratiqué la sorcellerie apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tous...". Et je pleure car ce sont mes années de travail qui partent en fumée... Tout ce que j'avais en fait construit sur du sable... est réduit à néant ! Toutes mes ambitions, mes illusions ! Tout ce en quoi j'ai cru est anéanti !

Je me suis trompée de chemin... Et je n'en savais rien !...

4 - Quelle bénédiction quand on fait le choix de suivre Jésus-Christ

La bonne nouvelle, c'est que lorsque le Seigneur nous demande de renoncer à quelque chose qui a du prix pour nous, il nous donne bien au-delà de ce que nous avons abandonné, "Je suis venu pour qu'ils aient la vie en abondance" (Jean 10:10).

A Gagnières en Juillet 1990, le Seigneur mettait un sceau sur ma décision d'arrêter le yoga à travers le témoignage de Jacques Verlinde. En octobre de cette même année, je demandais le baptême par immersion dans l'église Réformée.

L'année suivante, toujours à Gagnières, lors d'un chant en langues de toute l'assemblée, je me sentais de plus en plus fatiguée comme si, au fur à mesure que ce chant montait, il venait sur mes épaules un poids énorme m'obligeant à m'asseoir. Une amie me dit alors, "Tu as prononcé des formules contre Dieu. Demande simplement pardon". Ce que je fis immédiatement.

Fin Juillet, le Seigneur me fait repenser à un stage de "Hatha-Yoga et voix" – complètement oubliée – auquel j'ai participé. Avec des musiciens hindous jouant sur des tempuras (instruments à cordes), nous avions effectivement chanté des chants en sanskrit que nous ne comprenions bien sûr pas, probablement des formules, des mantras... que nous adressions à des divinités sans le savoir.

Lorsque le Seigneur commence quelque chose, il ne laisse rien au hasard et mène tout à bonne fin.

à suivre